La version « LED » du relais est équipée d’un contact conçu pour coopérer avec des récepteurs à courant de démarrage élevé, tels que : lampes fluorescentes LED, lampes fluorescentes ESL, transformateurs électroniques, lampes à décharge, etc.
Fonctionnement
L’application de la tension d’alimentation aux bornes 1-3 permet d’allumer le relais (fermeture du contact entre les bornes 5-6). Lorsque la tension d’alimentation est perdue, le contact est ouvert.
La bobine du relais est alimentée en 230 V, les contacts du relais sont séparés galvaniquement de l’alimentation de la bobine du relais.
Tableau pour les charges alimentées en 230 V AC :
Les données ci-dessus sont indicatives et dépendent fortement de la conception d’un récepteur spécifique (ce qui est particulièrement important pour les ampoules LED, les lampes à économie d’énergie, les transformateurs électroniques et
les blocs d’alimentation à impulsions), de la fréquence de commutation et des conditions de fonctionnement.
Capacité de contact
Marquages sur les appareils
La valeur de charge de contact indiquée sur l’appareil se réfère aux récepteurs résistifs (récepteurs non inductifs pour lesquels le paramètre de facteur de puissance est de 1 (cosφ=1)).
La mise en marche de charges inductives ou capacitives (par exemple moteurs, alimentations à découpage, etc.) entraîne une réduction significative de la durabilité des contacts, par exemple une charge pour laquelle cosφ=0,5 réduit la durée de vie (nombre de cycles de commutation) de 20 %, et pour cosφ=0,25 même de 50 %.
Tableau de capacité de charge des contacts
En fonction de la nature du récepteur connecté, le contact peut être chargé avec les valeurs suivantes :
SOURCES LUMINEUSES
NATURE DE LA CHARGE DU RÉCEPTEUR
Les données ci-dessus sont approximatives et dépendront dans une large mesure de la conception du un récepteur spécifique (cela s’applique notamment aux lampes LED, aux lampes à économie d’énergie ESL, aux transformateurs électroniques et aux alimentations à découpage), à la fréquence de commutation et aux conditions de fonctionnement.
Lors du choix de la charge maximale pour un type de relais donné, les éléments suivants doivent être pris en compte :
Ampoules | La résistance d’une ampoule froide est généralement au moins 10 à 12 fois inférieure à la résistance d’une ampoule en fonctionnement. Par exemple, une ampoule froide de 230 V/100 W a une résistance d’environ 40 Ohms, ce qui signifie que dans le pire des cas, lorsqu’elle est allumée, elle est traversée par un courant d’environ 5,5 A pendant au moins quelques millisecondes, qui diminue jusqu’à la valeur nominale d’environ 0,4 A après le réchauffement de l’ampoule. |
Halogènes | Comme pour une ampoule ordinaire, la résistance d’une ampoule halogène froide est 16 à 20 fois inférieure à la résistance d’une ampoule en état de marche. Cela signifie que pour une ampoule de 230 V/100 W, un courant de 6,5 à 8 A peut circuler lorsque l’ampoule est allumée. |
Moteur à induction monophasé (par ex. pompe) | Le courant de démarrage du moteur peut être jusqu’à 5 à 10 fois supérieur au courant nominal. De plus, ces moteurs sont équipés de condensateurs de démarrage supplémentaires qui peuvent encore augmenter la valeur du courant de démarrage. |
Alimentation à découpage (par ex. pour l’éclairage LED) | Les alimentations à découpage sont utilisées dans de plus en plus d’appareils électriques, notamment les ampoules LED, les ampoules à économie d’énergie et les contrôleurs de lampes fluorescentes. Il s’agit également du pire type de charge possible. Cela est dû au fait que de telles alimentations sont équipées de condensateurs à l’entrée qui, lors de la mise sous tension de l’alimentation, constituent pratiquement un court-circuit : pendant une période de plusieurs millisecondes, des courants de valeurs 100 à 200 fois supérieures aux courants nominaux d’une telle alimentation peuvent y circuler. |